Aristide Maillol

Banyuls de la Marenda (Cataluña francesa), Banyuls-sur-Mer, 1861

Aristide Maillol

Aristide Maillol, né Aristide Bonaventure Jean Maillol le 8 décembre 1861 à Banyuls-sur-Mer (Banyuls de la Marenda, en Catalan), où il est mort le 27 septembre 1944, est un peintre, graveur et sculpteur français.

Il commence sa carrière dans la peinture et s’intéresse très tôt aux arts décoratifs:  céramique et tapisserie, avant de se consacrer à la sculpture, vers l’âge de quarante ans.

Aristide Maillol fut l’un des sculpteurs les plus célèbres de son temps. Son œuvre, silencieuse, fondée sur des formes pleines, élaborées à partir de l’étude du nu féminin et simplifiées jusqu’à l’épure, représente une véritable révolution artistique, anticipant l’abstraction. Sa création a marqué le tournant entre le XIXe et le XXe siècle, inspiré nombre de grands artistes, dont Henry Moore, Jean Arp ou Henri Laurens et trouvé une résonance chez Pablo Picasso, Constantin Brancusi et Henri Matisse. L’œuvre de Maillol a suscité les éloges de grands écrivains, tels Octave Mirbeau et André Gide, ou encore les ouvrages d’éminents critiques d’art, tels Waldemar George et John Rewald.

Après la mort de Rodin en 1917, auquel on l’a toujours opposé en termes de style, Maillol est considéré comme le plus grand sculpteur français vivant.

Par sa vision synthétique, axée sur l’arrangement des masses et la rupture radicale avec l’art descriptif du XIXe siècle, Maillol, dans son domaine, a ouvert la voie vers l’abstraction, comme Cézanne en peinture. D’emblée Maillol pense à une sculpture de l’immobile et atteint une perfection des proportions, tant pour les statues de petit format que pour celles aux dimensions monumentales.

Dans l’entre-deux-guerres, il exécute des bois gravés pour illustrer des textes antiques : Les Églogues puis Les Géorgiques de Virgile, L’Art d’aimer d’Ovide ou Daphnis et Chloé de Longus.

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